À cette argile pure, on doit ajouter une partie de matière inerte (durant la cuisson) pour éviter qu'elle n'éclate. Ici, ce sont des éclats de pots cuits précédemment qui n'ont pas résisté à la cuisson qui sont utilisés. Je les ai réduits en poudre dans le mortier.
Un bol me sert pour mouler et soutenir la base d'un pot. Je continue en ajoutant des colombins en étage en en les intégrant au fur et à mesure à celui-ci.
Je le mets à sécher pour quelques jours. Toute humidité doit être disparue avant la cuisson sans quoi...crac!Un petit assortiment de poteries prêtes à cuire. D'autres viendront bientôt. Je ne les cuirai pas avant que la neige ne soit fondue, elles seront donc entièrement sèches.
Gros plan:
J'ai aussi pensé à me faire des paniers de toutes sortes et de tous usages. J'ai récolté de belles branches de saules sans embranchements au cours de l'hiver, avant que la sève ne monte. Les bordures de routes sont souvent de bons endroits pour en trouver; la municipalité coupe tout branchage dans les fossés, et les repousses vigoureuses des saules et cornouillers sont idéales pour la vannerie. Je les ai triées par grandeur et attachées pour le séchage, qui prend environ 2 mois idéalement.