Mais revenons à la façon de pouvoir fixer ces tapis sur l'ossature, soit avec des cordes et une pôle sécurisant le tout, comme on voit sur la photo.


Les pôles sont courbées et attachées à l'ossature par dessus les tapis pour qu'ils épousent la courbe de l'abri.

Et voilà!

J'ai ensuite nettoyé une vingtaine de peaux de chevreuil, en les grattant pour enlever la chair et le gras. Mes bras s'en rappellent encore!

Pour éviter que l'abri ne soit enfumé et pour que le feu brûle bien, j'ai creusé une tranchée qui servira d'entrée d'air, partant de l'extérieur et allant jusqu'au feu, au centre. Des pierres ont été mises en travers de la tranchée, ce qui forme un tuyau naturel...
Une porte est ajoutée, une grande peau. Et pour être sûr de ne pas être inondé à l'intérieur, une tranchée d'écoulement d'eau a été creusée au pourtour de l'abri.



J'en ai récolté un petit paquet pour la fibre qui est supposément de bonne qualité. En fait, au fur et à mesure que je travaillais avec celle-ci, je me rendais compte que c'était la fibre végétale "par excellence", la meilleure que j'aie jamais travaillée!
Facilement et rapidement séparable du reste de la tige, une seule fibre de chanvre est impossible à casser AVANT MÊME de l'avoir cordée! Les fibres étant aussi longues que la longueur de la tige, corder devient facile et rapide. Le produit fini est incassable!

Pour lier les morceaux ensemble, j'ai utilisé le cordage des paresseux, soit la racine de sapin! D'autres racines sont utilisables. Je les choisis petites et souples pour pouvoir mieux les nouer. Les racines plus grosses peuvent être fendues en 2 et même en 4. Elles se trouvent sous quelques pouces de terre et sont facilement 














