lundi 17 mai 2010

Les cueillettes de l'après-neige

Vous allez vous dire qu'il est bizarre de mettre des photos de neige alors qu'il fait 30 degrés à l'extérieur... Il faut dire que je suis un peu en retard dans mes messages! J'affiche ces photos quand même puisque je les trouve belles. De voir l'herbe si verte et les bourgeons éclos au travers de l'immaculée blancheur de la neige me frappe... la force de la vie... La tempête a fait plier tous les bouleaux et peupliers, mais même pendant le plus fort de la tombée de neige, les bourgeons éclataient. Par la suite, la végétation a littéralement jailli de terre, comme si la neige avait été un engrais.


La semaine suivante, les pissenlits étaient en pleine floraison! J'ai cueilli les fleurs, les ai débarassées des parties vertes et amères, pour remplir ma chaudière de fermentation. À quoi j'ai ajouté des tiges de rhubarbe pour l'acidité, un décoction de branches d'aulnes pour le tannin, du sucre qui se transformera en alcool et de la levure pour activer la fermentation. Et voilà! j'ai un vin de pissenlit qui sera prêt dans quelques mois. Je laisse fermenter en cuve primaire 5 jours au chaud, puis je soutire dans une tourie (grosse bouteille à petit goulot qui empêche l'air de pénétrer à l'intérieur) pour 1 mois et dans une deuxième pour un autre mois. Ne reste plus ensuite qu'à embouteiller. Le résultat est un vin diurétique et dépuratif (dans la limite où un vin peut être dépuratif!!!).



Venait aussi dans la section cueillette les boutons floraux de populage des marais et de pissenlit. J'étais un peu tard pour les boutons de populage, qui sont souvent en pleine floraison à la fête des mères (c'est devenu le bouquet de fleurs traditionnel pour la fête ici!). Donc, il faut être à leur recherche une ou deux semaines avant.
En les faisant mariner, je remplace aisément les câpres. Pour les boutons de pissenlits, c'est bien la première fois que je les marine, je vous dirai à quoi ça ressemble dès que j'y aurai goûté.

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